Maud Fischer, C.S., praticienne de la Science Chrétienne
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Etes-vous prêt à aimer ?

27/3/2013

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Mais pourquoi est-ce si important d’aimer ? N’est-ce pas traiter les autres comme nous voudrions qu'ils nous traitent ? 
Déjà Confucius, cinq siècles avant Christ Jésus, en faisait le fil conducteur de tous 
ses enseignements et demandait de mettre en pratique la règle d’or à chaque instant. Bouddha, Mahomet et Christ Jésus l’ont également énoncé clairement comme la règle de vie. Faire aux autres ce que nous voudrions qu'ils nous fassent est finalement un principe universel, mais 
qui semble être oublié dans le monde dans lequel nous vivons. 

Hou lala ! mais j’ai plutôt besoin de me sentir aimé avant de pouvoir aimer les autres… Et puis aimer son prochain ce n’est pas si facile que ça ! Est-ce qu'il le mérite ? Et de toute façon on ne peut pas aimer tout le monde ! Et puis être bon avec son prochain, c’est un peu ringard et dépassé, non ? J’aime mon compa-gnon, mes enfants, mes amis et c’est amplement suffisant !

Aimer son prochain n’est pas un dogme religieux mais une attitude vitale qui, 

si elle est cultivée par chacun de nous au quotidien, peut changer le monde. Pourquoi ? Parce qu'aimer nous met au diapason avec le divin. Aimer c’est transcender nos limites, remplacer le préjugé par la compréhension, le jugement par l’empathie. Et une fois que nous sommes débarrassés de notre ego  nous sommes prêts à voir le divin.

Et si la compassion n’était pas une valeur morale, mais un changement radical 

de notre façon d’être ? Et si notre bonheur en dépendait ? Et si le monde en 
avait besoin ? Et s’il était possible de la vivre au quotidien ?

Le 23 avril prochain aura lieu la journée de la compassion organisée en parte-nariat avec les éditions Belfond, l’INREES et Inexploré magazine. Pour 
cette occasion est présentée une vidéo de 10 mn composée de 20 témoignages de personnalités issues du monde de la philosophie, de la spiritualité, des arts 
et des sciences. Tous sont attachés à la valeur de compassion et partagent leur vision. Je vous invite à la regarder.



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La leçon du bambou chinois

20/3/2013

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On raconte qu'il existe en Chine une variété de bambou tout à fait particulière. Si l’on sème une graine dans un terrain propice, il faut s’armer de patience… 
En effet, la première année, il ne se passe rien, aucune tige ne daigne sortir du sol, pas la moindre pousse. La deuxième année, non plus. La troisième ? Pas davantage. La quatrième, alors ?... Rien ! Ce n’est que la cinquième année que le bambou pointe enfin le bout de sa tige hors de terre. Mais il va alors pousser de douze mètres en une seule année ! 
Que s’est-il passé ? La raison est simple, durant cinq ans, alors que rien ne se produit en surface, le bambou développe de prodigieuses racines dans le sol grâce   auxquelles, le moment venu, il est en mesure de grandir très rapidement.

Le bambou chinois nous enseigne plusieurs choses des plus importantes. D’abord il nous montre que ce n’est pas parce que nous ne voyons rien qu'il ne se passe rien. Ensuite, il indique que certains changements brusques ou parfois instantanés peuvent être le résultat d’une lente évolution qui, elle, ne nous est pas perceptible.

En matière d’éducation, par exemple, certains enfants progressent de façon constante et régulière, tandis que d’autres semblent stagner, ne pas évoluer, accumuler du retard. Pourtant parmi ces derniers se trouvent souvent des 

« enfants bambous » qui parvenus à un certain stade de leur imperceptible maturation intérieure, vont soudain faire des pas de géant dans leur évolution, rattrapant et parfois dépassant ceux d’après lesquels on les jugeait en retard. 
A titre d’exemple, on raconte qu’Einstein n’a parlé qu'à trois ans et qu'à sept, 
il était considéré comme « attardé »…

Il nous faut faire confiance dans nos qualités profondes qui nous viennent de l’intelligence divine. Ce ne sont autant de petites graines qui ont pour nom la perfection, l’harmonie, la bonté, la constance, la compréhension, la santé, l’équilibre, l’énergie, la beauté, la sagesse, la raison, l’humilité, l’action, la domination… Elles sont en nous, en profondeur. Elles sont actives et nous façonnent même si nous n’en sommes pas toujours conscients. Tout comme la graine de bambou, les racines sont profondes, se développent continuellement. Parfois, 
il faut être patient, non dans la crainte de manquer de quelque chose, mais dans la certitude que tout est à l’œuvre, en nous, même si rien ne semble 
se manifester comme on le souhaiterait. 

Il est vrai que nous vivons à une époque qui a le culte de l’immédiateté à outrance – « Tout, tout de suite, sans efforts ! » L’allégorie du bambou chinois nous enseigne la persévérance, le travail à long terme, le refus de la résignation. Il nous faut persévérer même en l’absence de preuves tangibles de l’utilité de 

ce que nous faisons. Tirant sa force de ses puissantes racines, la pousse spectaculaire du bambou chinois le met rapidement à l’abri des prédateurs. Alors que les végétaux qui pointent trop tôt leurs vaillantes mais frêles petites pousses, peuvent vite devenir les amuse-gueule d’un herbivore ou la proie d’insectes ou être piétiné par le premier humain venu… 

Ayons confiance dans nos qualités spirituelles qui nous nourrissent, nous façonnent, nous font vivre et exister, nous donnant force et énergie dans 

tout ce que nous entreprenons.


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Le pouvoir de la gratitude ! Passé de mode ?

13/3/2013

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Etre reconnaissant, pour qui, pour quoi ? N’est-ce pas dépassé, voir utopique ! Et pourtant c’est une discipline de vie capitale que je pratique et qui ouvre des horizons insoupçonnés. Pourquoi ? Dans la mesure où nous sommes reconnaissants pour toutes les choses positives de la vie, petites ou grandes, dans la mesure où nous fixons notre pensée sur ce qui est positif, bon et vrai, nous sommes alors en mesure de le vivre de manière constante.

Bien sûr, tout semble indiquer le contraire, que nous écoutions la radio, ou regardions les infos sur Internet ou à la télé, tout va mal ! C’est la crise économique, la crise sociétale, la perte des valeurs, le pouvoir de la finance… 

que sais-je encore ! On se laisse alors aller à la morosité ambiante. Mais nous avons le choix de réagir et de contrecarrer cet état qui semble indétrônable. 

Une règle de vie que résume ainsi Mary Baker Eddy : « La gratitude et l’amour doivent demeurer dans le cœur de chacun, chaque jour de toutes les années. » Remarquons qu’elle précise à la fois « chaque jour » et « de toutes les années ». 

Pourquoi chaque jour ? Parce que chaque pensée que nous entretenons est capitale et oriente ce que nous expérimentons. Même si on se trouve dans une situation désespérée, il y a toujours le moyen de trouver un sujet, même infime, de reconnaissance. Cette attitude de penser nous ouvre à recevoir encore plus de bien et alors nous trouvons l’énergie et le force nécessaire pour faire face et trouver la solution.

Pourquoi toutes les années ? Comme toute discipline, il nous faut la pratiquer avec persistance. Plus on est reconnaissant, plus cela devient automatique et débouche sur une manière naturelle de vivre la gratitude.



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Alice Herz Sommer
Une femme a découvert le pouvoir de la gratitude dans des circonstances particulières. Alice Herz Sommer est née à Prague en 1903. Alors qu’elle était une pianiste accomplie, elle a été arrêtée en 1942 par les nazis et internée dans un camp avec ses parents et son fils âgé de 5 ans et demi. Ses parents ont été tués et elle a été maintenue en vie par les nazis car ils avaient besoin d’elle en tant que pianiste. Elle raconte qu’elle a alors découvert une façon de survivre : être reconnaissante pour tout. Elle cite comme exemples le fait de ne pas avoir été pendue, ou de voir le soleil ou encore un sourire… Elle n’a aucun sentiment de haine envers qui que ce soit, même pour cette expérience dans ce camp. Elle prône la reconnaissance et la joie de vivre ! Elle vit actuellement à Londres, toute seule, dans un petit appartement et continue de pratiquer le piano 3 heures par jour. Elle est dans sa 110e année. Cliquez ici pour voir son interview.

Quelle leçon de vie et de longévité ! et cela grâce à la gratitude… 


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    Maud Fischer étudie et pratique la Science Chrétienne depuis de nombreuses années.

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