Maud Fischer, C.S., praticienne de la Science Chrétienne
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Refuser d’être dans un moule

28/3/2014

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Au milieu du XIXème siècle, à Port Huron, ville du Michigan aux États-Unis, Thomas âgé de huit ans partiellement sourd, revint de l'école avec une lettre qui informait ses parents qu’il était renvoyé parce qu'il montrait de sérieuses difficultés d'apprentissage et une lenteur dans la compréhension des choses.

Lorsque sa mère lut cette note, elle s'est dit : « Mon fils n'est pas trop stupide pour apprendre. Il est seulement un peu sourd, je vais l’enseigner moi-même ».


Quand Thomas est décédé en 1931, le peuple américain lui a rendu hommage en éteignant pendant une minute toutes les lumières. Il s'agissait de Thomas Edison, l'inventeur de l'ampoule électrique et du phonographe.

D’autres éléments de sa biographie sont également vraiment intéressants, comme par exemple : à l’âge de 10 ans, il possédait déjà un vrai petit laboratoire de chimie dans le sous-sol de la maison de ses parents pour développer son intelligence pratique, reproduisant ainsi les expériences qu’il trouvait dans les livres.

Ou encore à l’âge de 13 ans il devient pratiquement sourd, et ce handicap influence fortement son caractère. « J'étais exclu de cette forme particulière des relations sociales qu'on appelle le bavardage. Et j'en suis fort heureux... Comme ma surdité me dispensait de participer à ces bavardages, j'avais le temps et la possibilité de réfléchir aux problèmes qui me préoccupaient. »* 

Ce comportement renfermé sur la pensée et la réflexion influence aussi l'orientation de ses recherches. Son désir d'améliorer le sort de l'humanité le motive pour plusieurs inventions et décuple son avidité pour la lecture, en particulier des ouvrages de chimie, d’électricité, de physique et de mécanique.

Ce qui me frappe dans son expérience de vie c’est qu’il ne s’est jamais laissé enfermer dans un moule. Le premier étant celui de l’école qui l’a rejeté comme incapable et stupide. Sa mère n’a pas accepté ce verdict et l’a encouragé à apprendre certainement d’une manière différente de celle pratiquée alors à l’école. D’où ce laboratoire dès l’âge de 10 ans.

Il a également transformé son handicap en un point fort pour aller à ce qu’il considérait comme essentiel : améliorer le sort de l’humanité. Il n’a pas accepté d’être un pauvre individu inutile et coupé des autres.

Certes nous ne sommes pas des Thomas Edison en puissance, mais… être alerte sur les modèles ou « moules » que nous renvoie continuellement la société comme étant la seule voie ou issue possible, n’est-ce pas important ?

Combien de fois ne nous arrive-t-il pas de nous rabaisser, de croire que l’on n’est pas capable parce que justement on ne rentre pas dans le « moule » ?


Et alors !!! Au contraire, osons faire confiance dans nos capacités, dans notre vision même si celle-ci semble être en dehors de ce qui admis.
 

*Thomas Alva Edison, « Mémoires et observations », traduction Max Roth, éditions Flammarion, Paris, 1949







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L’extase spatiale d’Edgar Mitchell

16/3/2014

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En 1971, lors de la mission Apollo 14, l’astronaute Edgar Mitchell, sixième homme à avoir marché sur la lune, a vécu une expérience extraordinaire qui a profondément bouleversé sa vision de l’existence. Voici son récit :

« Apollo 14 effectuait son voyage de retour. La mission avait été un succès, et je n’avais plus grand-chose à faire. Je pouvais jouer les touristes et regarder par le hublot. La capsule était perpendiculaire au plan de l’écliptique, en rotation pour maintenir l’équilibre thermodynamique : toutes les deux minutes, je pouvais voir la Terre, le Soleil, la Lune, les étoiles et un panorama complet des cieux, parsemés d’étoiles. En raison du manque d’atmosphère, elles étaient dix fois plus nombreuses et brillantes qu’observées par temps clair depuis la Terre. C’était vraiment féérique.

C’est alors que j’ai vécu une connexion entre mes molécules et les étoiles. J’avais jusqu’à présent considéré cela par le prisme de ma formation en astronomie à Harvard et au M.I.T. Je savais que les molécules qui composaient le vaisseau spatial, le corps de mes collègues et le mien, étaient originaires d’anciennes étoiles. Mais dans la capsule, cette connexion n’était pas intellectuelle, elle était viscérale.

Un sentiment d’extase et de bien-être me submergeait complètement. Je n’avais jamais rien ressenti de tel. Cela a continué jusqu’au retour sur Terre : durant trois jours, à chaque fois que je regardais par le hublot, la sensation de ne faire qu’un avec l’univers, l’extase, revenaient, avec autant d’intensité. Et avec elles une excitation, une joie bouillonnante, un sentiment de bonheur et d’émerveillement, qui me saisissaient quand je regardais les cieux et que, submergé par la beauté, je laissais libre cours à cette émotion. La présence de la divinité devenait presque palpable, et j’ai compris que la vie dans l’univers n’était pas due à un processus aléatoire... Cette compréhension était évidente pour moi.

La plupart d’entre nous [les astronautes] ont eu des expériences de ce type. Il y a un livre intitulé The Overview effect *, qui évoque ce qui se passe lorsqu’on considère la Terre dans cette perspective. Vues d’en haut, les frontières qui sont la cause de tant de conflits sont invisibles. Et plus la Terre devient petite dans l’immensité des cieux, plus l’expérience devient profonde.

J’aime à dire que nous sommes partis dans l’espace en techniciens et en sommes revenus humanistes, capables de voir l’unité de l’humanité, l’unité de la Terre comme système vivant, tout en étant plus pacifiques et moins violents. Cela ne veut pas dire qu’on ne se met plus en colère ; mais on apprend à vivre en paix avec son environnement, la nature, ses voisins. Apprendre à aimer et à voir l’harmonie de la nature, voilà le point fondamental. »

Ce qui me touche dans son expérience c’est cette vision globale de l’univers incluant l’homme. Nous ne sommes pas séparés de cette totalité mais c’est un tout. Et cette prise de conscience génère un bonheur immense et une paix indescriptible. De nombreux scientifiques sont arrivés à la conclusion qu’il existe un principe intelligent qui créé et gouverne la totalité de l’univers et nous en faisons intégralement parti. Je reste persuadée que nous pouvons ressentir cette unité complète, ce Tout-en-un, en ouvrant notre pensée à l’infinité, en refusant résolument tout ce qui veut nous limiter. C’est un travail de chaque instant, et la clé, comme le dit clairement Edgar Mitchell c’est d’apprendre à aimer.

Une fois revenu sur terre, Edgar Mitchell a ressenti le besoin impérieux de comprendre ce qui s’était passé. Ce qui l’a conduit deux ans plus tard à fonder The Institute Noetic Sciences pour encourager et conduire une recherche sur les potentiels humains. Les programmes de l'institut incluent l'amélioration des capacités humaines, la santé intégrale et la guérison, et l'émergence de visions mondiales.
Cette recherche inclut des sujets tels que la rémission spontanée, la méditation, la conscience, les pratiques de médecine non conventionnelle, la spiritualité, le potentiel humain, les capacités psychiques et la survie de la conscience après la mort physique, parmi d'autres.


* Il existe également une vidéo en anglais qui présente The Overview effects





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Sommes-nous indifférents ?

7/3/2014

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« Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants ; c’est l’indifférence des bons. »
a dit Martin Luther King


Waouh ! Cela interpelle, non ?

En tout cas cela me donne à réfléchir.

Suis-je vraiment consciente du pouvoir du bien ?

Il est vrai que nous vivons à une époque où nous sommes continuellement submergés par les informations qui ne présentent que ce qui va mal. Que ce soit sur le plan économique, politique ou encore au niveau de la société. Et même lorsque je rencontre un ami, il me raconte tout naturellement ce qui ne va pas. Il faut vraiment se faire violence pour faire part de ce qui va bien, même pour les choses qui semblent insignifiantes.

Il est vrai qu’il y a plus de bons que de méchants, ne sommes-nous pas une majorité ?

J’ai finalement un rôle actif à jouer. Tout comme la lumière éradique les ténèbres, à chaque instant, je dois prendre conscience que le bien est plus puissant que le mal.

Si j’accepte le mal, quel qu’il soit, sans lutter contre lui, en fait je coopère avec lui, je lui donne vie dans mon état de conscience.

Chaque attitude mentale, chaque action, chaque prise de position en faveur du bien développe l’énergie du bien, et c’est le seul véritable pouvoir universel. Et c’est l’unique lutte que nous pouvons avoir contre le mal. Prendre position en faveur du bien.



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